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Julien Verdes, alias l’Artisan-Maçon sur Instagram : « Chez Leborgne, il y a des gens qui se cassent la tête pour qu’on ne se casse pas le dos ! »
Actualités
société - 02.04.2024

Julien Verdes, alias l’Artisan-Maçon sur Instagram : « Chez Leborgne, il y a des gens qui se cassent la tête pour qu’on ne se casse pas le dos ! »

Julien Verdes, alias l’Artisan-Maçon sur Instagram : « Chez Leborgne, il y a des gens qui se cassent la tête pour qu’on ne se casse pas le dos ! »

Julien Verdes est un maçon passionné… et connecté. Ce breton de 30 ans a choisi de partager son quotidien d’artisan sur les réseaux sociaux. Pour le plus grand bonheur de ses followers et de Leborgne. En effet, entre astuces de pro et coulisses de chantiers, l’Artisan Maçon partage son expérience de nos outils. Et pour cause : il les manipule depuis son plus jeune âge ! Rencontre avec notre ambassadeur.  

 

Si l’on en croit votre compte Instagram, la maçonnerie est plus qu’un métier : c’est une vraie passion !

Julien Verdes : Oui, il faut dire que je suis fils d’artisan maçon. Enfant, j’accompagnais déjà mon père le mercredi après-midi sur les chantiers. J’ai toujours été attiré par ce métier. Dès la sortie du collège, je me suis dirigé vers un BEP puis un brevet professionnel chez les Compagnons du Devoir. J’étais en alternance dans l’entreprise de mon père, où j’ai travaillé par la suite pendant quelques années. Je me suis finalement mis à mon compte à 22 ans. Aujourd’hui, à 30 ans, même si c’est un métier parfois difficile, physique, j’ai toujours autant de plaisir à l’exercer ! Je vois beaucoup de choses différentes, c’est passionnant, tout comme le contact avec les clients. C’est agréable de leur proposer des idées et de leur offrir un résultat satisfaisant. La rénovation représente désormais la majorité de mon activité parce que j’aime avant tout redonner du charme à l’existant et prolonger encore sa durée de vie.

 

Quelle place ont les outils dans votre quotidien de maçon ?

Julien Verdes : Une place centrale. Enfant déjà, j’allais chercher les outils de mon père dans son hangar pour jouer avec. Ensuite, quand je me suis formé puis mis à mon compte et que j’ai commencé à me payer mes premiers outils, mes livres de chevets étaient les catalogues d’outillage ! Je réfléchissais à ce que j’allais acheter, je me renseignais sur les nouveautés. Cela m’a toujours intéressé. Je fais partie de la nouvelle génération qui doit moderniser la profession en découvrant et en recherchant de nouveaux produits. Dès que je peux trouver un nouvel outil et le commander, je le fais. Une fois acheté, j’en prends soin. Dans mon camion, l’outillage est rangé de façon organisée, je connais précisément la fonction de chacun.

 

« Au-delà de la durabilité, j’apprécie le côté made in France des outils »

 

Qu’est-ce qui fait un bon outil selon vous ?

Julien Verdes : C’est d’abord sa solidité. J’apprécie le côté durable des choses. Je préfère acheter un marteau plus cher plutôt que d’aller en acheter un pas cher dans un magasin de bricolage juste parce qu’il m’en faut un. J’aime aussi qu’un outil permette de réaliser plusieurs tâches. Même s’il est primordial que chaque outil ait son utilisation propre, il doit être suffisamment solide pour répondre à des besoins différents. Au-delà de la durabilité, j’apprécie le côté made in France, comme chez Leborgne, surtout avec le petit outillage.

 

Choisir le bon outil, surtout pour la jeune génération à laquelle vous appartenez, est-ce que c’est aussi choisir l’outil qui permettra de finir votre carrière en bonne santé ?

Julien Verdes : Tout à fait. Mon père est heureusement en bonne forme mais au début de sa carrière, les mentalités n’étaient pas les mêmes. On cherchait plutôt à être celui qui portait les charges les plus lourdes. Les outils n’étaient pas aussi ergonomiques. Il y avait de vieilles masses avec des manches en bois qui engendraient d’importantes vibrations. Le soir, on les ressentait encore dans la main et l’avant-bras. Nous ne devons pas reproduire les mêmes erreurs que la génération précédente qui s’est formée « à la dure ». Aujourd’hui, c’est important que des marques comme Leborgne travaille sur cette question de la pénibilité. Et que ce travail soit mis en avant : il y a des personnes qui se cassent la tête pour qu’on ne se casse pas le dos !

 

« Je suis impressionné par l’ampleur du travail réalisé pour concevoir les outils Leborgne »

 

Comment avez-vous connu les outils Leborgne ?

Julien Verdes : Mon père en a toujours eus, il les utilise au quotidien. Dans son camion, il a une masse Leborgne qui a au moins 25 ans. J’ai également souvenir d’avoir vu des pelles avec le manche jaune depuis tout petit. Quand je suis parti au lycée pour mon BEP, c’est mon père qui a constitué ma première caisse à outils. Évidemment, il y a mis des outils Leborgne ! Grâce à leur durabilité, j’ai toujours continué à travailler avec.

 

Comment avez-vous réagi lorsque nous vous avons proposé de faire partie de nos ambassadeurs ?

Julien Verdes : Je ne fais pas la course aux partenariats. Je me moque de l’argent, l’important c’est que ça ait du sens. Et avec Leborgne, vous l’aurez compris : c’est le cas. Je n’ai pas hésité une seconde. J’utilise les outils Leborgne au quotidien, si je peux les mettre en avant et partager mon retour d’expérience, tant mieux. La démarche est pertinente, elle permet de concevoir des outils de qualité. Leborgne a compris que seuls les utilisateurs sont en mesure de dire ce qui va ou ne va pas dans un outil. C’est une démarche très humble et très constructive. À l’inverse, il y a de grosses marques qui envoient leurs outils juste pour qu’on en fasse la publicité et qui se fichent de nos retours.

Et puis en devenant ambassadeur et en échangeant avec Serge Gouverneur, concepteur des nouveaux produits de la marque, je me suis rendu compte de l’ampleur du travail en amont pour concevoir les outils. La recherche pour réduire les vibrations sur les manches de la gamme Nanovib par exemple est impressionnante. Même chose pour l’ergonomie. Je n’imaginais pas qu’il puisse y avoir autant de travail sur un manche de pelle !

 

« Le marteau, c’est un peu le prolongement de la main du maçon »

 

Si vous deviez faire un top 3 des outils indispensables, ce seraient lesquels ?

Julien Verdes : Ceux que j’utilise vraiment au quotidien, que j’ai toujours sous la main : le marteau, la pelle et la massette Nanovib. Pour un maçon, ce sont les outils de base. Le marteau et la massette sont évidemment indissociables. Même si les deux servent à taper, je ne les utilise pas dans les mêmes situations. Le marteau, c’est un peu le prolongement de la main. D’ailleurs, ce matin, je racontais à mon associé que j’avais vu un artisan avec un tatouage : le manche sur l’avant-bras et le marteau dans la main. Ça dit vraiment l’importance de l’outil pour l’artisan et en particulier pour le maçon !

 

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