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Florence Hocq, DG de Leborgne : « En 2020, poursuivre notre progression au plan national et s’ouvrir à l’export ! »
Actualités
29.01.2020

Florence Hocq, DG de Leborgne : « En 2020, poursuivre notre progression au plan national et s’ouvrir à l’export ! »

Florence Hocq, DG de Leborgne : « En 2020, poursuivre notre progression au plan national et s’ouvrir à l’export ! »

L’année 2019, a été riche pour Leborgne. Un anniversaire pour les 190 ans de la marque, de nouveaux outils bâtiment et jardin qui prennent soin de leurs utilisateurs, et surtout une prise d’indépendance avec la création de l’entité Leborgne SAS. Dans ce contexte, l’entreprise aborde 2020 avec ambition. L’occasion pour Florence Hocq, directrice générale de Leborgne, de partager sa vision.

 

Quel regard portez-vous sur l’année 2019 qui vient de s’achever ?
Florence Hocq :
Trois mots me viennent à l’esprit : fierté, adhésion et ambition. En effet, pour Leborgne, 2019 a été marquée à la fois par la séparation avec Fiskars en début d’année et par la création de la nouvelle entité Leborgne SAS au 1er avril avec l’actionnariat de la holding Sextant, à la tête des marques Mob-Mondelin. Nous redevenons ainsi un fabricant 100% français et le groupe devient le 1er fabricant d’outillage à main de l’Hexagone. Cela a évidemment demandé une importante réorganisation commerciale, administrative et financière.  Nous avons également entrepris de mettre en place des synergies d’achat et de sourcing au sein des unités de production du groupe. Parallèlement, nous avons poursuivi l’ensemble des investissements industriels que nous avions envisagés du temps de Fiskars. Mais malgré ces évolutions profondes, je suis fière de nos résultats et de la façon dont les équipes se sont adaptées.


« Une source de fierté et de cohésion de voir revivre l’entité Leborgne »


Justement « la greffe » a-t-elle pris ?
Florence Hocq :
Oui, l’adhésion est là ! Une grande partie de nos salariés sont présents dans l’entreprise depuis longtemps et y sont très attachés. Voir l’entité Leborgne revivre est pour eux une vraie source de fierté et de cohésion. La preuve, le projet a très vite et largement été approuvé par les collaborateurs. Il a été également très encourageant de constater que l’ensemble de notre clientèle est extrêmement positive par rapport à cette prise d’indépendance. C’est un gage de pérennité pour la marque et cela nous permet de dire que nous avons des perspectives de développement importantes.

 

Justement, commercialement, les résultats ont-ils été au rendez-vous ?
Florence Hocq :
Là encore, malgré ces perturbations, nous sommes parvenus à développer les ventes de nos différentes catégories en cohérence avec les prévisions faites avant le rachat. C’est remarquable, d’autant que les marchés ne sont actuellement pas très porteurs. Le secteur du jardin de façon générale fonctionne en dents de scie et est très dépendant de la météo. Nous nous en sortons mieux que la tendance du marché. Et du côté du bâtiment, l’activité globale connaît toujours des difficultés avec une baisse de 5 à 7% des mises en chantiers et des autorisations de construction. Malgré ce contexte, nous avons su tirer notre épingle du jeu grâce à nos innovations produits. On peut parler notamment du développement de la gamme Nanovib, des produits haut-de-gamme qui permettent de réduire les risques de TMS et de façon plus générale de préserver la santé et la sécurité des utilisateurs sur les chantiers. Cette gamme a continué à se développer avec une croissance à deux chiffres comme les deux années précédentes. Nous avons eu aussi de très bons retours de nos nouveautés sur les salons. Cela a notamment été le cas sur Batimat à l’occasion duquel nous avons célébré les 190 ans de la marque.


« Cette politique axée sur la prévention est l’ADN de Leborgne »


Vous récoltez les fruits de votre position de précurseur en matière de prévention…
Florence Hocq :
Parfaitement, j’estime que la croissance d’une marque n’est pas nécessairement imputable à la croissance du marché mais aux directions qu’elle prend. Cette politique axée sur la prévention est l’ADN de Leborgne. Nos équipes y travaillent au quotidien en allant sur le terrain, en innovant, en fédérant les acteurs ou en commercialisant nos produits. Et nous ressentons bien que dans le bâtiment l’évolution des mentalités est favorable. La préservation du capital santé des ouvriers, des compagnons, des artisans est un élément essentiel que tout le monde intègre. Aujourd’hui, on ne peut pas envisager les carrières des métiers à risque et des métiers pénibles sans parler de santé et de sécurité au travail. D’ailleurs cette préoccupation est un engagement sincère que nous nous appliquons à nous même en mettant en œuvre des processus d’amélioration continue et de sécurité de plus en plus poussés, et en sensibilisant nos équipes de façon régulière. En 2019, nous avons renouvelé nos certifications ISO (45001, 14001 et 9001) et nous sommes très fiers de n’avoir déploré aucun accident du travail !


En quoi, ces axes participent à votre notoriété ?
Florence Hocq :
Ce positionnement a par exemple fortement séduit nos actionnaires. Leborgne n’est pas une marque quelconque sur le marché. C’est une marque reconnue par ses clients et ses utilisateurs comme un acteur qui cherche toujours à apporter des innovations utiles et non des innovations gadgets. Dans l’avenir, le groupe devrait très certainement s’inspirer de nos process de développement.


Ouverture vers les DOM-TOM, l’Allemagne, la Roumanie et d’autres pays européens


Quelles sont les perspectives pour l’année 2020 ?
Florence Hocq :
Nous avons des objectifs de développement réalistes mais ambitieux pour cette année qui débute. Le dernier trimestre 2019, consacré au renouvellement des accords commerciaux avec l’ensemble de nos clients, a donné le ton. Et nous visons une progression aussi importante, voire plus importante, que les années passées. Nous avons aussi des velléités de développer des marchés à l’export, notamment dans les pays où notre groupe est présent. Ce sera le cas en Allemagne où nous allons lancer une gamme sur le Salon Eisenwarenmesse de Cologne en mars. Nous avons aussi une volonté de développement avec notre filiale roumaine, aux DOM-TOM ou dans des pays européens via la même structure commerciale que notre société sœur Mob-Mondelin.


En ces derniers jours de janvier, il est encore temps de formuler des vœux !
Florence Hocq :
J’aimerais redire une fois encore à nos salariés que nous les remercions pour tout leur investissement, pour tous les efforts individuels qui nous ont permis d’être là aujourd’hui, surtout après cette année 2019 assez bouleversante. Évidemment, je les encourage à poursuivre dans cette direction. Une entreprise, ce n’est pas seulement une marque, c’est bien sûr l’ensemble des équipes qui contribuent à un projet commun et qui permettent de rester efficace et compétitif.
A nos clients, je souhaite dire que nous espérons continuer d’entretenir des relations extrêmement fructueuses. C’est toujours pour nous un grand plaisir de les entendre saluer notre marque et les efforts que l’on fait. Je les remercie parce qu’une entreprise n’est rien sans ses clients !

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