Semaine de la prévention - Tout savoir sur les TMS et la pénibilité
Selon une étude de 2017 publiée par Santé publique France, les troubles musculosquelettiques représentent 88% des maladies professionnelles et le mal de dos 20% des accidents du travail au niveau national. En 2023, la question de la pénibilité a évidemment été au cœur des débats sur la réforme des retraites. Aujourd’hui, le secteur du BTP est l’un des secteurs les plus touchés par ce problème de santé publique. Face au nombre de collaborateurs concernés et aux conséquences associées, les entreprises prennent de plus en plus la question à bras le corps. Des solutions et des actions de prévention sont donc mises en place pour tenter d’endiguer le phénomène. Grâce à des outils réduisant la pénibilité, des acteurs de l’outillage comme Leborgne s’engagent aussi aux côtés des entreprises pour répondre à cette problématique.
Selon une étude de 2017 publiée par Santé publique France, les troubles musculosquelettiques représentent 88% des maladies professionnelles et le mal de dos 20% des accidents du travail au niveau national. En 2023, la question de la pénibilité a évidemment été au cœur des débats sur la réforme des retraites. Aujourd’hui, le secteur du BTP est l’un des secteurs les plus touchés par ce problème de santé publique. Face au nombre de collaborateurs concernés et aux conséquences associées, les entreprises prennent de plus en plus la question à bras le corps. Des solutions et des actions de prévention sont donc mises en place pour tenter d’endiguer le phénomène. Grâce à des outils réduisant la pénibilité, des acteurs de l’outillage comme Leborgne s’engagent aussi aux côtés des entreprises pour répondre à cette problématique.
TMS et pénibilité, de quoi s’agit-il ?
Les TMS ou troubles musculosquelettiques sont des maladies qui touchent les articulations, les muscles et les tendons. Ces troubles sont également appelés « pathologies d’hyper-sollicitation ». Les membres supérieurs comme l’épaule (30%), le coude (22%), la main, le poignet ou même les doigts (38%) sont particulièrement touchés ainsi que le bas du dos (7%).
Les TMS trouvent leur origine dans le déséquilibre entre la capacité du corps et les contraintes auxquelles il est exposé. Il est fréquent que l’activité professionnelle puisse jouer un rôle dans l’apparition de ces affections, leur durée et leur évolution.
L’impact quotidien de la pénibilité
La pénibilité au cœur de l’actualité
Le vote de la réforme des retraites a remis la question de la pénibilité dans le viseur des parlementaires. Alors qu’elle réhausse l’âge de départ à la retraite à 64 ans, de nouvelles mesures « pénibilité » ont été mises en place. Il s’agit du suivi médical renforcé, de la création d’un fonds d’investissement pour la prévention de l’usure professionnelle ou encore de l’identification par les branches des métiers difficiles. Dans ce cadre, les salariés bénéficiant du compte professionnel de prévention (C2P) verront leurs droits renforcés. Mais la seule exposition au port de charges lourdes, aux postures pénibles ou aux vibrations mécaniques ne permettront pas de partir plus tôt. Pour un départ anticipé de 2 ans, il faudra justifier d’un taux d’incapacité permanente d’au moins 10% à la suite d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle.
L’impact pour les salariés
Pour les collaborateurs affectés par les TMS ou souffrant de pénibilité, l’impact au quotidien est évident. Cela s’exprime par des douleurs plus ou moins importantes à l’effort mais aussi au repos, ainsi qu’une gêne fonctionnelle. Interrompre son travail et solliciter des arrêts de travail devient dès lors inévitable. Pour les salariés français, près de la moitié des TMS engendrent des séquelles lourdes. La lombalgie est d’ailleurs la première cause d’inaptitude avant 45 ans. Les TMS peuvent aussi provoquer des risques de désinsertion professionnelle.
Les conditions de travail sont les premières causes de TMS
Troubles musculosquelettiques : les conséquences pour les entreprises
De nombreuses entreprises, notamment dans le BTP, sont touchées par les troubles musculosquelettiques et les problèmes de pénibilité. Ces difficultés ne sont évidemment pas sans conséquence pour la vie de l’entreprise. Elles peuvent représenter un enjeu économique particulièrement important. En 2017, on sait que le coût direct des TMS et du mal de dos s’est élevé à 2 milliards d’euros pour les entreprises à travers leurs cotisations accidents du travail et maladies professionnelles. Aujourd’hui, ce ne sont pas moins de 30% des arrêts de travail qui sont causés par un TMS. Au total 22 millions de journées de travail ont été perdues en 2017 à cause des troubles musculosquelettiques et du mal de dos. Ces arrêts entraînent inévitablement une désorganisation du travail des équipes, une modification de la répartition des charges et impactent les autres collaborateurs. Absentéisme, perte de productivité, baisse de qualité et dégradation de l’ambiance de travail sont donc des conséquences fréquentes des arrêts de travail liés aux TMS.
Mieux connaître les facteurs de risque
Les conditions de travail sont la première cause de TMS. Ce sont d’abord les facteurs physiques avec par exemple des gestes répétitifs, des efforts excessifs, un travail statique, des ports de charges lourdes ou encore des postures articulaires extrêmes. Mais ce sont aussi des facteurs psychosociaux comme la pression, le manque de soutien, la monotonie des tâches ou le manque d’autonomie.
Parmi les professions les plus exposées, on retrouve notamment les salariés de la construction de routes et de voies ferrées, ainsi que les salariés des travaux de revêtement des sols et des murs avec la contrainte de la position en torsion ou accroupie.
Réduire les contraintes de travail
Les actions de prévention
Au vu de cet état des lieux qui peine à évoluer, les pouvoirs publics encouragent toutes les actions de prévention pouvant être menées au sein des entreprises ou des organisations professionnelles auprès des populations les plus touchées par les accidents du travail et les maladies professionnelles. Les études récentes incitent à diriger ces actions particulièrement vers les salariés des petites entreprises de BTP ne bénéficiant pas toujours de responsables QHSE. La prévention des troubles musculosquelettiques passe d’abord par un dépistage préalable des situations de travail à risque. Une démarche de prévention efficace s’appuie également sur une approche globale de tous les facteurs de risques, une participation de tous les acteurs de l’entreprise et un partage des connaissances et des compétences. La prévention des TMS peut alors passer par des actions dites « ergonomiques » afin de modifier les situations de travail et réduire les contraintes pesant sur les salariés.
Les solutions à mettre en œuvre
Pour mieux maîtriser les risques, différentes actions peuvent être menées. Il est d’abord possible de réduire les contraintes en intervenant sur la conception des outils, postes de travail et équipements de protection. Il est aussi intéressant d’agir sur l’organisation (alternance des tâches, cadences…).
Pour réduire les risques de TMS, l’information et la formation sont des leviers majeurs. Un salarié informé des risques encourus est souvent plus à même de se protéger. Un diagnostic le plus précoce possible permet aussi de prévenir l’aggravation des pathologies.
Leborgne et ses outils innovants pour réduire les facteurs de risque
L’engagement de Leborgne contre les TMS et la pénibilité
La mise à disposition d’équipements et en particulier d’outils adaptés est une des clés de la lutte contre les risques d’accidents du travail et de maladies professionnelles. C’est pourquoi Leborgne a sollicité des experts de la prévention comme l’OPPBTP, le SIST-BTP ou la CARSAT afin de concevoir des outils toujours plus efficaces dans ce combat contre les TMS et la pénibilité.
La marque Leborgne s’est spécialisée depuis plusieurs années dans la conception d’outils innovants qui participent à la diminution de certains facteurs de risques tels que les vibrations mécaniques, le travail répétitif, la manutention de charges, le bruit et les postures pénibles.
Nanovib® : une gamme spécifiquement conçue pour protéger les collaborateurs
Ces outils innovants forment depuis 2011 la gamme Nanovib®. Ce nom renvoie au 1er combat anti-TMS mené par Leborgne depuis plus de 10 ans : réduire un maximum les vibrations traumatisantes perçues par un travailleur du BTP lors de l’utilisation d’un outil de frappe.
Est ainsi né l’outil emblématique de la gamme : le marteau Nanovib®, qui réduit de près de moitié les vibrations mécaniques. Aujourd’hui, Nanovib® rassemble de nombreux marteaux, masses ou massettes qui, au-delà de leur manche anti-vibrations, offrent tous les caractéristiques de sécurité, de résistance, d’ergonomie et de fonctionnalité propres aux outils Leborgne.
Au fur et à mesure des années, Leborgne a su proposer de nombreuses innovations visant à combattre les autres facteurs de pénibilité. Citons par exemple les outils manche télescopique évitant des TMS liés aux postures ou ceux nécessitant beaucoup d’efforts physiques de la part de l’utilisateur. C’est ainsi que chaque année, la marque Leborgne enrichit sa gamme Nanovib® de nouveaux produits conçus pour prévenir la pénibilité et les accidents du travail.