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Tout ce qu’il faut savoir pour réussir son compost !
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Jardin - 03.06.2019

Tout ce qu’il faut savoir pour réussir son compost !

Tout ce qu’il faut savoir pour réussir son compost !

Tous au compost ! Toujours dans la démarche du « jardiner au naturel », Leborgne s’engage dans la réduction des déchets, notamment avec son nouvel Aérocompost de la gamme naturOvert. Plus besoin de vous vanter tous les avantages du compostage… : une réduction considérable des déchets ménagers et un engrais biologique pour vos plantations en sont deux qui devraient vous séduire et vous inspirer assez pour vous lancer dans ce nouvel « art de la décomposition »…
 

En quelques mots, qu’est-ce que le compostage ?

« Reproduire un processus naturel, consistant à décomposer de la matière organique, pour former de l’humus* »  explique Josselin Rivoire, rédacteur pour le magazine 4 saisons chez Terre Vivante. C’est un processus que l’on retrouve souvent dans beaucoup d’écosystèmes, et selon certaines études, 30 % des déchets ménagers peuvent être compostés. Ce processus se traduit par une fermentation aérobie des déchets qui fonctionne grâce à l’action de toute une faune dans laquelle on retrouve des bactéries, des champignons, des insectes et des vers : « C’est une action combinée d’une faune variée (insectes, cloportes…) mais aussi microbienne, sous forme de bactéries et de champignons. » Le compost obtenu à l'issue de ce procédé est donc un amendement organique naturel pouvant être utilisé directement dans des plantations ou pour améliorer la fertilité du sol par exemple…

Tout ce qu’il faut savoir pour réussir son compost !

 
Tout ce qu’il faut savoir pour réussir son compost avec Leborgne !
Tous au compost ! Toujours dans la démarche du « jardiner au naturel », Leborgne s’engage dans la réduction des déchets, notamment avec son nouvel Aérocompost de la gamme naturOvert.

 

Comme mettre en place son compost ?

« L’idée est de réunir plusieurs paramètres indispensables afin de favoriser la vie des composteurs : de l’oxygène, de l’eau et des matériaux variés, dans des proportions assez précises » La règle d'or est de maintenir l'équilibre entre : les déchets verts (tonte de gazon, fruits et légumes gâtées, épluchure...) et les déchets secs et/ou bruns (broyats de bois sec, de taille...). Ces 2 familles de déchets ont des actions différentes : les matières vertes vont avoir « une décomposition rapide et vont favoriser les bactéries » alors que les matières sèches « ont une décomposition lente, apporte du carbone et favorise les champignons ». L’idée est donc de limiter en permanence les proportions de ces 2 types de matières dans le compost. Ce que l’on conseille, c’est de placer « 2/3 de déchets verts, pour 1/3 de déchets secs. » La plupart du temps, le compost se produit au fil des jours, c’est-à-dire que l’on doit l’utiliser de manière hebdomadaire : les épluchures et les déchets de la maison doivent être placés à l’intérieur du compost ainsi que toute la matière sèche afin de « compenser » certains manques.

 

« La richesse d’un compost est la variété de ce que l’on va lui apporter »

 

Quels sont les différents types de compost que l’on peut avoir chez soi, leurs spécificités ?

Le type de compost va souvent dépendre de la quantité de matières à composter et va également varier selon la taille de votre jardin. Les composts dits « classiques » sont des composts soit en tas, adaptés aux grands jardins fournissant beaucoup de matières premières, soit en fût ou en silo, achetés la plupart du temps en bois ou en plastique. « Chez Terres Vivantes, nous privilégions le fait maison. Souvent les silos que l’on achète dans le commerce sont trop étroits et rendent l’accès au compost, assez difficile. On favorisera la largeur du composteur plutôt que sa hauteur. » Par exemple, dans le cadre d’un compost en tas, il faut veiller à ce que celui-ci soit bien couvert en cas d’intempéries, mais également faire attention à ce que la température ne diminue pas complètement. L’idée est de le recouvrir soit pas une bâche, soit par une couverture végétale.

 

Tout ce qu’il faut savoir pour réussir son compost avec Leborgne
Tous au compost ! Toujours dans la démarche du « jardiner au naturel », Leborgne s’engage dans la réduction des déchets, notamment avec son nouvel Aérocompost de la gamme naturOvert.


 

Un bon emplacement pour un bon compostage

Pour obtenir un bon compost, ce dernier doit se trouver sur un terrain plat, désherbé et en contact direct avec la terre pour faciliter la remontée des vers, insectes et autres micro-organismes. Par ailleurs, l’accès au compost doit être facile, à l’ombre et à l’abri du vent. Il n’est pas conseillé de le mettre dans un coin de votre maison sinon il deviendra vite un endroit sans surveillance… « Un bon emplacement pour un tas de compost est à l’ombre car une situation trop chaude le dessèche. »

Bon à savoir : Pour ceux qui désirent composter une petite quantité de déchets, « vous pouvez creuser un trou directement dans la terre. Creusez une tranchée de 20cm de profondeur et d’une largeur correspondant à la quantité de déchets que vous souhaitez traiter. Couvrez de paille ou d’un plastique noir et maintenez-le humide comme pour un compost normal. »

 

Quelles sont les matières compostables et non compostables ?

« Toutes les matières biodégradables peuvent être placées dans le compost. L’idée est en fait de diversifier un maximum les matières afin que l’on n’ait rien de superflus. » En effet, tout se recycle au jardin : ce qui vient de la terre retourne à la terre pour protéger et nourrir le sol. On dit souvent que l’on ne peut pas composter les agrumes. Mais en réalité, ces matériaux mettent simplement plus de temps à se décomposer. « Par exemple, les champignons travaillent très bien ces matières, qui finiront dans tous les cas par se désagréger. » En ce qui concerne les produits d’origine animale (produits laitiers, viandes, poissons…), tout peut se mettre également au compost. Mais il faut bien faire attention car « ils sont très riches en protéines », ce qui risque de ramener de mauvaises odeurs et à la fois, d’attirer les nuisibles. Il est conseillé de ne pas en mettre en trop grande quantité et de l’enterrer. « Il y a en effet des matières qui mettent plus de temps à se décomposer comme les coques de noix par exemple, mais dans la majorité du temps, tout finit par s’émietter. » Finalement, la diversité des déchets utilisés fait du compost, le meilleur engrais organique. En revanche, il faut éviter d’utiliser des éléments tels que des sacs en plastique, qui auront plutôt tendance à « très mal se décomposer, en tout cas dans des composts ménagers. » Également, il est déconseillé de composter des plantes susceptibles de porter des maladies (rosiers et arbres fruitiers), des mauvaises herbes en graine, des fruits malades, du papier journal, pouvant parfois, être toxique. De façon générale, éviter les matériaux qui se décomposent difficilement…

 

« La diversité des déchets utilisés fait du compost, le meilleur engrais organique »

 

Quand savoir si le compost est prêt ?

Attention, il est important que le compost soit "mûr" avant de l'utiliser. Un compost qui n'est pas arriver à maturité suffisante peut éventuellement être utilisé au pied d'arbres adultes… Mais il n’est pas du tout conseillé de l’utiliser dans un potager ou sur des arbustes, il risquerait de "brûler" vos plantes. En général, un compost peut être mûr au bout de 3 à 6 mois au printemps/été ou 6 à 9 mois en automne/hiver s’il est bien isolé et retourné régulièrement. Certains composteurs permettent même la réalisation d’un compost de qualité en 4 à 6 semaines seulement ! « On dit qu’il est arrivé à maturité lorsque le compost sent la terre forestière, le sous-bois, l’humus et s’effrite facilement. Également, on s’en rend compte lorsque les vers rouges et les insectes ont déserté le compost. C’est-à-dire lorsqu’ils considèrent qu’il n’y a plus assez de matières fraîches à travailler. »

 

Le compost est fini !

Maintenant que le compost est arrivé à maturité, il faut le récolter et… l'utiliser ! Pour la pelouse, le potager, le jardin, le verger… On peut en effet utiliser le produit de son compost comme terreau pour améliorer le sol, protéger ou nourrir ses plantations. « Ce qui est intéressant dans le compost c’est qu’il est à la fois un amendement, notamment en azote mais aussi un élément permettant de structurer le sol ». Il est possible de l’apporter à la surface de la terre, et l’idée est de l’incorporer sur les premiers centimètres du sol à l’aide d’un croc. Nous pouvons l’utiliser à toute période de l’année : « Si le compost n’est pas totalement arrivé à maturité, il est préférable de l’apporter à l’automne, dans ce sens, il pourra se décomposer pendant l’hiver… » On peut également l’utiliser à différentes finalités « Le compost sert également au repiquage, au rempotage… Dernièrement chez Terre Vivante, nous avons fait un test de thé de compost consistant à faire tremper du compost, à le compléter par du sucre en y ajoutant un bulleur (comme dans un aquarium), afin d’oxygéner l’eau. L’idée était en fait de multiplier les micro-organismes que l’on retrouve initialement dans le compost et de l’apporter à l’eau afin de lutter contre des maladies cryptogamiques. »

Bon à savoir : Si vous constatez une stagnation au niveau de votre compost, sans arriver à maturité, n'hésitez pas à le remélanger afin de relancer le processus !

En effet, pour obtenir un compost de bonne qualité, il vous faudra souvent l’aérer : grâce à l’apport régulier d’oxygène, la faune bactérienne qu’il contient bénéficiera de l’apport en « carburant » nécessaire lui permettant d’entretenir le processus de décomposition.

Une action facilitée par l’usage de notre outil : l’Aérocompost naturOvert Leborgne. Découvrez-le plus en détails dans notre article dédié aux bienfaits liés à l’aération de votre compost ! -> cliquez ici !

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